15 mars 2008
6
15
/03
/mars
/2008
19:20
L’univers est-il éternel ? Il semblerait que non, dans la mesure où la théorie la plus couramment admise est celle d’une expansion de l’univers, les galaxies s’éloignant du centre cosmique à
la vitesse de la lumière. Cette théorie sous-entend qu’il y aurait un point de départ, un « big bang », et donc on peut en déduire que l’univers n’est pas éternel.
Partant de cette non-éternité, on peut donc en déduire qu’un être, une entité, était nécessaire à son avènement, car si à un moment donné rien n’a existé, on peut supposer que rien n’existera jamais, le néant absolu ne pouvant, à priori, rien créer. Et comme nous existons, comme nous vivons, on peut penser que le néant absolu n’existe pas et que par conséquent, il y avait bien « quelque chose » à l’origine de tout. Ce qui vient un peu en contradiction avec l’hypothèse de départ, dans la mesure où nous sommes en droit de nous demander qui ou quoi a, à son tour, créé ce « quelque chose »…
On comprend bien l’étendue du problème, et surtout sa compréhension, très difficile par les êtres « finis » que nous sommes, face à l’infini du temps et de l’espace.
Et où se trouve l’origine de la vie là dedans ? Si l’univers est considéré comme la seule entité absolue et non créée, c’est donc lui qui a produit la vie. Et dans ce cas, il portait en lui les éléments de la vie, aujourd’hui inconnus, rappelons le. Car si on sait analyser la composition de la matière, on ne sait rien de ce qui la rend vivante. Et encore moins de ce qui lui donne la pensée… La base de la matière étant l’hydrogène, nous n’avons pas encore découvert où se cachaient, à l’intérieur de cette particule élémentaire, les sources de la vie et de la pensée…
Mais admettons qu’elles y soient. La théorie de l’Evolution part du principe que les êtres vivants sur Terre seraient issus d’une longue et lente évolution. Qu’au départ de cette longue
descendance, il y aurait des molécules organiques comme les acides aminés, qui auraient formé des protéines, puis des cellules. Mais on ignore encore comment la première cellule est née… On
suppose notamment la préexistence de molécules d’ADN et d’ARN seules, s’autorépliquant. Parce que la cellule est déjà un élément extrêmement complexe…
Et puis, de fil en aiguille, si je puis dire, ou plutôt d’acides aminés en protéines et de protéines en cellules ou protocellules, puis de cellules en organismes vivants primitifs, les bactéries par exemple, nous serions arrivés à l’homme. Mais entre l’ADN d’une bactérie et celui d’un être humain, il y a une différence de complexité énorme. Et les mutations de l’ADN entraînent plutôt des tares que des améliorations…
Et puis, de fil en aiguille, si je puis dire, ou plutôt d’acides aminés en protéines et de protéines en cellules ou protocellules, puis de cellules en organismes vivants primitifs, les bactéries par exemple, nous serions arrivés à l’homme. Mais entre l’ADN d’une bactérie et celui d’un être humain, il y a une différence de complexité énorme. Et les mutations de l’ADN entraînent plutôt des tares que des améliorations…
D’ailleurs, il est convenu de comparer ou d’assimiler les bactéries aux premiers organismes vivants, principalement à cause de caractéristiques communes comme l’absence de noyau et leur
unicellularité. Pourtant, les bactéries d’aujourd’hui n’ont rien à voir avec celles qui vivaient il y a trois milliards d’années. Celles d’aujourd’hui sont juste leurs descendantes
lointaines. Et si elles ont évolué, elles n’ont pas changé réellement de forme. D’ailleurs, bien souvent, pour ne pas dire toujours, l’évolution biologique ne mène pas au progrès, comme le montre
l'évolution de nombreux parasites vers une simplicité maximale… Néanmoins, nous conservons l'illusion que l'évolution implique un accroissement de la complexité, un progrès continuel dont nous
serions l'aboutissement.
Et pour que d’évolution en mutation, de hasard en coïncidence, on aboutisse à l’homme, il aura fallu du temps, beaucoup de temps. Je devrais même dire qu’il aurait fallu beaucoup
de temps dans la mesure où les 3 ou 4 milliards d’années supposées depuis le commencement n’y suffisent à priori pas. En effet, l’apparition d’une nouvelle fonction implique l’apparition de gènes
nouveaux. Or le nombre de gènes des êtres vivants pluricellulaires est mille fois plus élevé que celui des organismes unicellulaires. Et la probabilité d’apparition d’un gène nouveau est
inférieure à 10-50, c'est-à-dire quasi nulle. Alors que dire pour mille fois plus… Le hasard demande beaucoup de temps…. En fait, autant l’évolution peut facilement expliquer la
disparition d’un organe, autant elle ne peut expliquer son apparition.
Mais encore une fois, tout ceci ne peut s’envisager qu’à partir du moment où de l’ARN ou de l’ADN serait préexistant. Et dans ce cas, d’où viendrait-il ?
Bref, aujourd’hui, on tourne en rond, et si on comprend à peu près les mécanismes de la vie, on n’est pas en mesure de déterminer l’origine de cette parfaite alchimie.
Et de l’origine, tout dépend.
Loin de moi l’idée de remettre en cause la théorie de l’évolution. Mais je crois qu’il faut la considérer comme telle, une théorie, mais surtout rien de plus, puisqu’à ce jour, aucune preuve irréfutable n’existe.
L’avenir, peut-être, confirmera ou infirmera cette théorie...
Musique : Océan - Jean Louis Aubert