1 janvier 2009
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19:00
Ca se passe en Picardie.
Un patron voyou vide son usine dans la nuit pour la délocaliser, laissant au matin, ses employées dans le plus total dénuement. Louise et quelques unes de ses collègues vont rassembler leurs indemnités de licenciement pour payer un tueur professionnel afin qu'il assassine leur ancien patron. Le tueur choisi se révèle peu efficace, et Louise, responsable des deniers de ses collègues, va l'accompagner dans sa terrible besogne...
Vous connaissez Groland ? Vous ne serez pas vraiment dépaysés !!!
Les deux réalisateurs, Benoit Delépine et Gustave Kervern n'ont pas fait dans la finesse et la dentelle.
Tout au long du film, défile une véritable galerie de portraits, tous plus caricaturaux et déjantés les uns que les autres. C'est du burlesque, de l'humour noir, complètement décalé, politiquement très incorrect !!!
C'est ainsi qu'on va croiser un Benoit Poelvoorde, ingénieur fou paranoïaque, qui recréé en simulation à échelle réduite, les attentats du 11 septembre, Mathieu Kassovitz en propriétaire de chambres d'hôtes écologiques, Siné en retraité de banlieue, Philippe Katerine dans son propre rôle, et bien d'autres...
Yolande Moreau et Bouli Lanners incarnent les deux protagonistes principaux de l'histoire.
Ils sont à la fois perturbants et inquiétants.
Perturbants parce que même l'identité sexuelle des deux héros (ou anti-héros ?) est inversée. Qui est l'homme, qui est la femme ? Inquiétants parce que leur détermination et leur cheminement finissent par nous apparaitre légitimes...
Mais même les situations les plus dramatiques, les plus dérangeantes finissent par faire rire, jaune d'abord, de bon coeur ensuite !!!
En tous cas, l'équipée sauvage de ces deux paumés, à travers les différents paradis fiscaux européens illustre bien l'inégalité de la lutte entre des patrons qui se tiennent mutuellement par la barbichette et des ouvriers qui ne sont que des pions sur l'échiquier de la finance mondiale, et dont l'usine, au yeux des investisseurs n'est qu'un moyen pour s'enrichir et non plus un outil de production... Un thème, malheureusement on ne peut plus actuel...
Louise Michel, la vraie, l'anarchiste révolutionnaire du 19ème siècle, serait sûrement effarée par le monde d'aujourd'hui...
Un patron voyou vide son usine dans la nuit pour la délocaliser, laissant au matin, ses employées dans le plus total dénuement. Louise et quelques unes de ses collègues vont rassembler leurs indemnités de licenciement pour payer un tueur professionnel afin qu'il assassine leur ancien patron. Le tueur choisi se révèle peu efficace, et Louise, responsable des deniers de ses collègues, va l'accompagner dans sa terrible besogne...
Vous connaissez Groland ? Vous ne serez pas vraiment dépaysés !!!
Les deux réalisateurs, Benoit Delépine et Gustave Kervern n'ont pas fait dans la finesse et la dentelle.
Tout au long du film, défile une véritable galerie de portraits, tous plus caricaturaux et déjantés les uns que les autres. C'est du burlesque, de l'humour noir, complètement décalé, politiquement très incorrect !!!
C'est ainsi qu'on va croiser un Benoit Poelvoorde, ingénieur fou paranoïaque, qui recréé en simulation à échelle réduite, les attentats du 11 septembre, Mathieu Kassovitz en propriétaire de chambres d'hôtes écologiques, Siné en retraité de banlieue, Philippe Katerine dans son propre rôle, et bien d'autres...
Yolande Moreau et Bouli Lanners incarnent les deux protagonistes principaux de l'histoire.
Ils sont à la fois perturbants et inquiétants.
Perturbants parce que même l'identité sexuelle des deux héros (ou anti-héros ?) est inversée. Qui est l'homme, qui est la femme ? Inquiétants parce que leur détermination et leur cheminement finissent par nous apparaitre légitimes...
Mais même les situations les plus dramatiques, les plus dérangeantes finissent par faire rire, jaune d'abord, de bon coeur ensuite !!!
En tous cas, l'équipée sauvage de ces deux paumés, à travers les différents paradis fiscaux européens illustre bien l'inégalité de la lutte entre des patrons qui se tiennent mutuellement par la barbichette et des ouvriers qui ne sont que des pions sur l'échiquier de la finance mondiale, et dont l'usine, au yeux des investisseurs n'est qu'un moyen pour s'enrichir et non plus un outil de production... Un thème, malheureusement on ne peut plus actuel...
Louise Michel, la vraie, l'anarchiste révolutionnaire du 19ème siècle, serait sûrement effarée par le monde d'aujourd'hui...
Louise Michel
Un film de Benoît Delépine et Gustave Kervern
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