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7 septembre 2009 1 07 /09 /septembre /2009 19:00

Rentrée cinématographique hier soir, puisque nous n'étions pas allés au cinéma depuis.....le 22 mai !!!

Il faut dire que notre emploi du temps estival d'une part, et la météo ensoleillée d'autre part, ne nous incitaient guère à aller nous enfermer dans une salle obscure... Qui plus est à l'Utopia, dont le charme va de pair avec une climatisation des salles plutôt anémique...!!!

 

C'est pour voir le dernier film de Quentin Tarantino que nous avons repris le chemin de notre cinoche favori.


Bourré de clins d'oeil à de nombreux classiques du cinéma de guerre américain et italien, aux westerns spaghettis, à la musique d'Ennio Morricone, Inglorious Basterds n'est pas le premier film à porter ce titre. 
En effet, il y a trente ans, un film de série B du cinéaste italien Enzo Castellari portait le même titre. A une lettre près, puisque l'italien avait correctement orthographié bastards, avec un A... Tarentino a remplacé ce A par un E. Et lorsqu'on l'interroge sur la raison de cette orthographe peu académique, Tarentino refuse de s'expliquer, précisant qu'il s'agit d'art et que l'art ne s'explique pas...
Mouais, mais on peut imaginer qu'il s'agissait probablement de différencier son film de celui dont il s'est largement inspiré et qui serait son film de guerre préféré...
A moins qu'il ne s'agisse tout bêtement d'une erreur typographique...


Mais revenons au film proprement dit. 
L'histoire débute par la venue d'un colonel nazi, Hans Landa, dans une petite maison isolée dans la campagne française en 1941. Hans Landa est un officier SS chasseur de juif, à la recherche de la famille Dreyfus Il n'hésite pas à employer les pires méthodes pour parvenir à ses fins. Seule la petite Shosanna ( dont le nom est lui aussi orthographié différemment au générique et au casting, parfois Shoshana, parfois Shosanna...) parviendra à s'échapper, et nous la retrouverons quelques années plus tard, en gérante d'une salle de cinéma parisienne. 
Parallèlement aux aventures de Shosanna, interprétée par Mélanie Laurent, l'armée américaine envoie en France une poignée de mercenaires, menée par le lieutenant Aldo Raine (Brad Pitt), dans le seul but de "tuer du nazi". Les chemins des salopards et de Shosanna vont être amenés à se croiser...


Impossible de ne pas penser à la petite maison dans la prairie dès les premières images, avec un "Charles Ingalls" qui fend du bois, tandis que ses trois filles, ravissantes à souhait, vaquent à leurs occupations dans la maison.
La venue de Hans Landa, formidablement interprété par Christoph Waltz, va bouleverser cette apparente tranquillité et le dialogue entre les deux hommes, avec notamment cette idée géniale du changement de langue, passant du français à l'anglais pour finir avec un sinistre retour au français, vaut à lui seul le détour...  Comme à son habitude, Tarentino use et abuse des dialogues. Ils sont d'une précision rare et se dégustent avec un plaisir intense, tant ils sont riches à la fois de tension et d'humour... D'ailleurs, on pourrait presque imaginer que ce film soit une pièce de théâtre tellement il repose sur ses dialogues, l'action ne servant qu'à "détendre" une atmosphère électrique...

Prenant de grandes libertés avec l'histoire et caricaturant les allemands de façon outrancière, certains pourront être choqués ou indignés par la vision "Tarentinesque" de la France occupée par les nazis. Mais il ne faut pas voir ce film comme un film historique mais comme une sorte de bande dessinée pleine de clichés, parfois à la limite du burlesque, voire du grotesque, tant les scènes de combat sont outrancières. Et si Brad Pitt est en haut de l'affiche, et se montre parfaitement à la hauteur de ce qu'on attendait de lui, le film repose essentiellement sur la superbe prestation de l'acteur autrichien Christoph Waltz, merveilleux de cynisme et de perversité, qui prouve qu'il vaut bien mieux que les obscures séries TV allemandes telles que Derrick, dans lesquelles il était cantonné jusqu'alors !!!

Je n'avais pas été convaincu par les précédents films de cet hurluberlu de Tarantino, mais cette fois, j'ai adoré !


Inglorious Basterds

Un film de Quentin Tarentino
en ce moment sur les écrans et à l'Utopia en VO





Merci à Deezer qui semble fonctionner beaucoup mieux ces derniers temps
et qui me permet de vous offrir un peu de la musique du générique de fin,
et qui ma foi, est fort sympathique...


 

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commentaires

T
<br /> Que ce Tarantino était mauvais !<br /> <br /> <br />
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R
J'avais lu la présentation de ce film sur le blog de Bruce "la pellicule brûle" dans mes liens, et avec ton appréciation en supplément, je crois que je vais me laisser tenter..Bonne soirée à toi 
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P
<br /> <br /> N'hésite pas et surtout, choisis si possible la version originale, pour ne pas te priver de l'accent invraissemblable de Brad Pitt !!!<br /> <br /> Bonne soirée Renard (e) !!!<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />
T
Bonjour,Je viens de découvrir ton blog, je viens de créer le mien il a quelques jours alors je cherche de nouveaux lecteurs, je reviendrais par iciA bientôt
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